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JUMELAGE

 L'abbé Dieudonné est rentré au Mali

 Du 26 juin au 14 septembre 2012,

Dieu nous a donné

Dieudonné s’en est reparti dans son pays. Nous lui avons donné la route vendredi soir. Dans la cour des Pénitents. Il s’en est retourné vers le Pays dogon la tête et le cœur pleins de nos visages, de nos noms et de tout ce qu’il a vu pendant son séjour notamment en pays Pescalune. Il a pris l'avion le 15 au matin en compagnie des deux autres prêtres du Mali arrivés avec lui le 26 juin.

Des échanges qui font grandir

Depuis 50 ans, cette expérience de rencontre, d’amitié, de vie fraternelle, de foi partagée se perpétue ici et là dans le diocèse et ici et là dans les diocèses du Mali. Dans le jargon ecclésial, cette fraternité se traduit d’ailleurs par le mot sœur, on parle des échanges  effectués entre les Eglises-sœurs du Mali et de Montpellier. C’est pourtant plus qu’un jargon. Si on y réfléchit bien, ces échanges nous font tous grandir à condition bien entendu de jouer à plein la carte de la rencontre. Et nous avons été nombreux à jouer cette carte cet été, tous villages confondus… 

Régis a rappelé le 14 septembre au soir la portée de ce jumelage institué en 1963 en plein Concile Vatican II. Dieudonné a insisté sur la volonté dans son pays de poser des gestes de paix et de réconciliation, aussi bien côté musulman que côté chrétien. On ne peut qu’espérer que ceux qui sont à l’origine des troubles qui ont ensanglanté le pays depuis mars dernier sauront entendre la voix de la raison et du cœur. 

Un site internet et une adresse électronique

Je signale à l’intention de ceux qui veulent en savoir plus sur la vie politique et économique du Mali, le site internet que lisait quotidiennement Dieudonné :  maliWeb.net

Enfin, une manière de continuer à porter intérêt à ce que vit l’abbé Dieudonné, c’est par exemple de lui écrire. Il nous a donné son mail :  dieudonneabbe@gmail.com 

SVP ne pas lui adresser de photos ou de pièces jointes: il a au Mali un  trés petit débit de la connexion internet, il se connecte, soit lors de ses déplacements à Bamako tous les 15 jours ou une fois par mois, soit avec une clé 3G  et cela lui couterait cher en argent et temps pour les récupèrer.